Corruption: le roi nomme un nouveau président de l'ICPC

Le roi Mohammed VI recevant Mohamed Bachir Rachdi, nouveau président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption.

Le roi Mohammed VI recevant Mohamed Bachir Rachdi, nouveau président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption. . DR

Le roi Mohammed VI a reçu, jeudi 13 décembre, au Palais royal à Rabat, Mohamed Bachir Rachdi que le souverain a nommé président de l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (ICPC), indique un communiqué du Cabinet royal.

Le 13/12/2018 à 17h58

Voici le communiqué du Cabinet royal:

"Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a reçu, jeudi 13 décembre 2018 au Palais Royal à Rabat, M. Mohamed Bachir Rachdi que le Souverain a nommé président de l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la Corruption.

A cette occasion, Sa Majesté le Roi a mis l’accent sur l’importance que le Souverain ne cesse d’accorder à la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, tant au niveau du fonctionnement des administrations et établissements publics et son impact sur les services rendus aux citoyens, qu’au niveau des répercussions négatives de ce fléau sur les différents secteurs de l’économie nationale et sur la réalisation d’un développement durable et équilibré.

Dans ce cadre, le Souverain a donné Ses Hautes Orientations au nouveau Président afin d’œuvrer à la mise en oeuvre optimale des missions confiées par la Constitution à cette instance nationale, notamment en ce qui concerne la prise d’initiative, la coordination, la supervision de l'exécution et le suivi des politiques de lutte contre la corruption, la contribution à la moralisation de la vie publique, la consécration des principes de bonne gouvernance, de la culture du service public, et de l’intérêt général, ainsi que des valeurs de la citoyenneté responsable.

Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, a également souligné la nécessité de la coordination, de la coopération et de la conjugaison des efforts avec les institutions et instances nationales concernées, chacune en ce qui la concerne, pour une mobilisation collective, l’utilisation de tous les mécanismes de sensibilisation et des moyens juridiques dans le but de prévenir et de lutter contre ce fléau dans toutes ses manifestations, et l’application des procédures légales et judiciaires à l’encontre des contrevenants."

Le 13/12/2018 à 17h58