COP22: Mezouar espère être à la hauteur de sa mission

Le 7 novembre, Salaheddine Mézouar s'adressant aux participants de la COP22.

Le 7 novembre, Salaheddine Mézouar s'adressant aux participants de la COP22. . DR

Elu président de la COP22 qui s'est ouverte ce lundi 7 octobre à Marrakech, Salaheddine Mezouar a déclaré devant les représentants de 199 pays, souhaiter "être à la hauteur de la mission" qui lui a été confiée.

Le 07/11/2016 à 13h08

Tout en félicitant la France pour les efforts déployés durant une année pour mettre la COP21 de Paris sur les rails, le président de la COP22 a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités en vue de préserver la planète.

"Nous avons travaillé les derniers mois avec la France et Mme Ségolène Royal, la ministre de l'Environnement la main dans la main et je souhaite agir conjointement et continuellement avec eux dans un contexte où les attentes et l'espoir sont grands et où le monde s'interroge légitimement sur son destin, voire son existence, sans oublier les souffrances qu'endurent des pays à cause des changements climatiques", a déclaré Salaheddine Mezouar.

"Nos consciences nous interpellent sur la base de nos responsabilités collectives qui nous dictent de trouver des réponses concrètes" aux préoccupations, a déclaré le nouveau président de la COP22.

Mezouar a félicité au passage Laurent Fabius, ancien ministre français des Affaires étrangères, véritable artisan de la COP21 de Paris. Juste avant, Mme Royal a rendu hommage au roi Mohammed VI pour le discours et le soutien qu'il a exprimé à l'Afrique depuis Dakar.

Cette conférence à laquelle doivent prendre part 40 chefs d'Etats, 38 chefs de gouvernement et 1.500 journalistes doit trouver les mécanismes pour la mise en oeuvre de l'accord de Paris auquel ont déjà souscrit 97 pays.

A rappeler que le 16 novembre, le roi Mohammed VI présidera un sommet africain sur le climat. Pour réduire la température de 2 degrés d'ici 2020, la communauté internationale doit débourser quelques 100 milliards de dollars par an pour permettre aux pays pauvres de s'adapter aux changements climatiques.

Le financement et la pérennité de ce fonds vert est une autre équation difficile que tentera de résoudre la conférence de Marrakech.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 07/11/2016 à 13h08