Conseil régional de l’Oriental: la majorité fait bloc derrière le candidat du PAM pour remplacer Abdenbi Bioui

La situation se clarifie quant au successeur d’Abdenbi Bioui à la tête du Conseil régional de l’Oriental. Et cela devrait être, comme attendu, un candidat du même parti, le PAM. C’est en tout cas ce qui émerge de la dernière réunion des partis de la majorité, à la suite de laquelle ces derniers se sont accordés sur un soutien à la candidature de Mohamed Bouarourou pour remplacer Abdenbi Bioui, incarcéré dans le cadre d’une affaire de trafic international de drogue.

Dans son édition du vendredi 5 juillet, Al Ahdath Al Maghribia revient sur la décision prise cette semaine lors d’une réunion du RNI, du PAM et de l’Istiqlal. Comme le précise le journal, les trois partis étaient représentés respectivement par Mohamed Aujar, Mohamed Ibrahimi et Omar Hjira. Avec le candidat en lice, les participants ont fait le point sur les priorités du prochain président du Conseil régional de l’Oriental, dans un contexte de vaste développement de la région. De même, ajoute le quotidien, la réunion a permis de faire le point sur les conditions de l’élection du prochain président du Conseil, ainsi que le bureau de ce dernier.

D’après Al Ahdath Al Maghribia, le soutien accordé à la candidature de Mohamed Bouarourou constitue une réponse favorable à la position exprimée ces derniers mois par le parti du Tracteur, dont les dirigeants tenaient à la présidence du Conseil régional de l’Oriental. C’est donc ce qui vient d’être acté, le RNI et l’Istiqlal se rangeant du côté de leur allié et invitant leurs membres à voter pour le candidat du PAM.

Pour rappel, le remplacement d’Abdenbi Bioui était attendu depuis son arrestation, en fin d’année dernière, dans le cadre d’une enquête sur un réseau de trafic international de drogue. Il aura finalement fallu attendre juillet pour que le wali de la région ouvre les candidatures pour la présidence du Conseil régional.

Notons par ailleurs que la dernière réunion des partis de la majorité a été l’occasion de rappeler la nécessité de rester soudés derrière le prochain président du Conseil, afin de permettre à ce dernier de relever les défis de la région et de répondre aux attentes des populations des huit provinces qui la composent.