La gestion de la chose locale à Rabat, suivie par la présidente du Conseil de la ville de Rabat Asmae Ghlalou, du Rassemblement national des indépendants (RNI), est mise sur la sellette par des élus de l’opposition, mais aussi d’autres appartenant à la majorité.
Ce qui laisse penser que ladite majorité n’est plus homogène et serait même sur le point de s’effriter. Les points de discorde entre ses composantes s’articulent autour de «la gestion de la société de développement local (SDL) Rabat Parking, les taxes communales revues à la hausse et la question des frais de déplacement des élus, notamment à l’étranger», rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du mardi 14 mars.
Pour manifester leur colère, certains élus du bloc de la majorité ont décidé de boycotter des activités officielles de la mairie. Ains, d’après les sources du quotidien, «les élus du parti de l’Istiqlal (PI) et ceux du Parti authenticité et modernité (PAM) ont boycotté dernièrement une cérémonie d’accueil des élus de certains pays subsahariens en visite à la mairie de Rabat».
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En plus de ce boycott, deux élus, Adib Benbrahim et Omar Sybaouayh, sont allés jusqu’à présenter leur démission des instances de Rabat Parking, où ils représentaient le Conseil de la ville de Rabat. M. Benbrahim était président de la commission d’audit de la SDL, alors que M. Sybaouayh était membre de son conseil d’administration. Leur démission, précisent les sources du quotidien, serait à même de déstabiliser une majorité au bord de l’implosion.
Des élus de la majorité et de l’opposition, rappelle le quotidien, critiquent la nouvelle politique de la ville, notamment la question des parkings gérés par Rabat Parking, dont la gestion avait suscité la polémique en raison de nombre de dysfonctionnements.