Le parquet près le tribunal de première instance d’Inezgane a requis de la Brigade de la police judiciaire l’ouverture d’une enquête approfondie sur des questions d’urbanisme dans la commune d’Ait Melloul. Selon des sources rapportées par Al Akhbar dans son édition du 22 octobre, plusieurs élus du Conseil communal ont été convoqués pour audition dans le cadre de cette affaire, suite au dépôt d’une plainte.
La vie du conseil communal est, depuis quelque temps, rythmée par une atmosphère de crispation et de profondes divergences, particulièrement entre trois conseillers et leur président. Ces tensions ont culminé lorsque les trois élus contestataires ont saisi le tribunal administratif en demandant la révocation du président, conformément à l’article 64 de la loi organique relative aux communes –requête qui a toutefois été rejetée.
Quelques semaines auparavant, les trois conseillers avaient formulé de vives critiques à l’encontre du président, concernant sa gestion de plusieurs dossiers d’urbanisme, au premier rang desquels un permis de construire approuvé le 13 septembre dernier. Ils lui reprochaient notamment d’avoir tenté de se décharger de ses responsabilités en indiquant que le président ne pouvait délivrer une autorisation qu’après l’accord préalable de l’Agence urbaine.
Dans sa réponse, publiée sur le compte officiel de la commune, le président a qualifié le communiqué des trois conseillers d’infondé, dépourvu de preuves convaincantes, et chargé de calomnies et propos inconsidérés visant à semer la confusion au sein du Conseil, relaie Al Akhbar.
Il a par ailleurs rappelé que les attributions du Conseil communal en matière d’urbanisme se limitaient au respect des documents d’urbanisme, au contrôle des constructions, ainsi qu’à la création et à la gestion des services publics afférents.








