Le tant attendu congrès du PAM revêt un enjeu particulier. Les 3000 congressistes sont appelés à élire les nouvelles instances du parti. Cependant, le suspense est de mise concernant la candidature ou non de Mustapha Bakkoury, actuel secrétaire général du parti.
Eventuel candidat à la succession de Bakkoury, son adjoint Ilyas El Omari part largement favori au cas où il décide de briguer le secrétariat général du parti. Mais les dernières déclarations de Hassan Benaddi, l’un des fondateurs du PAM et ancien SG, ont suscité une grande polémique, selon une source partisane.
Benaddi a, en effet, qualifié de «provocation» la candidature d’El Omari, en reconnaissant les «capacités organisationnelles et tactiques» de ce dernier. Pour autant, de nombreux observateurs indiquent que le secrétaire général adjoint du PAM a de fortes chances d’être porté à la tête de cette formation politique.
Fatima-Zahra Mansouri, ancienne maire de Marrakech, appuyée par Ilyas El Omari, ne s’est pas encore prononcée. Sa candidature, avance-t-on, risque de diviser responsables et militants du parti.
Cependant, rien n’indique que Mustapha Bakkoury ne rempilera pas pour un second mandat. Bien que, en plus de sa fonction en tant que président du Conseil de la région Casablanca-Settat, il soit en charge de Masen (l'Agence marocaine de l'énergie solaire), l’un des projets phares du royaume.