Les deux délégations parlementaires, l'une dirigée par Salah Aguila, président du Parlement de Tobrouk (proche du maréchal Haftar), et la seconde menée par Khaled Al-Mechri, président du Haut conseil libyen (proche du pouvoir central), sont arrivées au Maroc hier, mercredi, pour reprendre les discussions à Bouznika, à 50 km au sud de Rabat, selon une source autorisée.
Mais ni Aguila, ni Al-Mechri ne se trouvent actuellement au Maroc, selon nos sources.
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Les aspects politiques du dialogue inter-libyen, basés sur l'accord de Skhirat (signé en 2015 au Maroc) sont liés à la constitution libyenne et à la tenue des élections législatives et présidentielles ainsi qu'à la formation d'un nouveau gouvernement, d'après des sources libyennes.
Il faut rappeler que le Maroc mène une médiation qualifiée de "neutre et positive" dans le conflit libyen, grâce au soutien du roi Mohammed VI.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a récemment estimé que "la solution du conflit libyen est entre les mains des Libyens", appelant à "la cessation des ingérences étrangères".