Le ministre des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar s'exprimait ce lundi à Bonn à l'ouverture de la 44e session des organes subsidiaires des Nations unies sur les changements climatiques (SBI et SBSTA) et de la 1ère session du groupe de travail ad hoc sur l'Accord de Paris signé le 13 décembre 2015.
"Notre ambition pour la COP22, a affirmé M. Mezouar, est de contribuer à l’adoption des procédures et mécanismes d’opérationnalisation de l’Accord de Paris, et l’adoption d’un plan d’action pour la période pré-2020 en termes d’atténuation, d’adaptation, de financement (...) en particulier en faveur des pays les plus vulnérables, notamment les petits Etats insulaires en développement et les pays les moins avancés".
Le Maroc, a ajouté le chef de la diplomatie marocaine, estime que la COP22 sera aussi l'occasion de "convenir d'une feuille de route prévisible et concrète en vue de mobiliser les 100 milliards de dollars d’ici 2020".
Aux côtés de la France, le Maroc œuvrera aussi pour que l'accord de Paris soit ratifié par le plus grand nombre possible de pays. Mais, selon Mezouar, la priorité de la feuille de route concerne la "simulation de la finance climatique. "Nous sommes engagés à travailler dans le sens d'une accélération et d'une facilitation de l'octroi de financements pour des projets d'atténuation et d'adaptation, en particulier pour les pays et les territoires les plus vulnérables.
Le président de la COP22 a, à cet égard, invité les parties et les institutions financières publiques et privées à considérer la création d'un mécanisme d'optimisation de l'accès aux financements, l'idée d'un "Fast Track Finance Facility" ou "mécanisme de financement accéléré".