Suite à la tempête qu'a suscité, sur les réseaux sociaux, son dernier show à Tindouf, Cheb Khaled a commencé par réagir en affirmant, dans un enregistrement qu'Akhbar Al Yaoum s'est procuré, qu'il était avant tout un "artiste et non un politicien". Le chanteur, dont les propos sont rapportés, ce jeudi 25 février, par le quotidien, déclare ainsi qu'il n'a, à "aucun moment",voulu heurter le patriotisme marocain en se produisant dans une ville algérienne qui symbolise, qu'on le veuille ou pas, l'adversité que nourrit le régime algérien envers le Maroc.
"Je chante en Algérie et me produis au Maroc. Je n'ai aucune animosité à l'égard du Maroc et des Marocains dont le pays est une des Nations les plus tolérantes et ouvertes du monde". "Mais le problème réside dans le fait que certains veulent détruire mes relations avec le royaume et les Marocains, que j'admire", ajoute encore l'auteur des célèbres tubes "Aicha", "Didi", ou "c'est la vie".
Dans cet entretien, l'artiste, qui jouit de la double nationalité algérienne et marocaine, annonce qu'il organisera, le 2 avril, à Casablanca, un grand spectacle qui marquera son retour auprès de ses nombreux fans. "Je suis impatient de renouer mes liens avec mes supporters", a-t-il indiqué avant d'exprimer l'admiration qu'il voue au roi du Maroc.
Cheb Khaled s'est d'ailleurs félicité des relations qu'il entretient avec le souverain, et ce depuis qu'il était prince héritier. "J'ai contacté (le souverain) à plusieurs reprises pour m'assurer de son état de santé. Le roi Mohammed VI est l'être le plus cher pour moi, et ce n'est pas nouveau. C'est un roi magnifique", a déclaré ce chanteur, parmi les plus populaires au Maghreb. Et de conclure en soulignant qu'il ne tomberait pas dans "le piège". "Les peuples marocain et algérien sont frères. Le problème ne se limite qu'aux politiciens! On espère une rapide solution à cette tension".