Casablanca: une transition majeure dans la gestion de la propreté urbaine

Des déchets à Casablanca. DR

Revue de presseÀ l’aube de l’échéance du contrat liant la ville de Casablanca aux entreprises Averda et Arma, prévue le 26 juin, une page se tourne dans la gestion de la propreté de la métropole. Ce changement s’accompagne du départ de deux figures emblématiques du secteur, tandis que la mairie prépare une refonte du cadre contractuel en vue d’une nouvelle ère, marquée par des ambitions renouvelées et l’horizon de la Coupe du monde 2030. Cet article est tiré d’une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 11/06/2025 à 20h31

La ville de Casablanca s’apprête à entamer une mutation significative dans la gestion de la propreté urbaine, alors que le contrat avec les groupes Averda et Arma arrive à son terme le 26 juin courant. Cette échéance marque non seulement la fin d’une collaboration, mais aussi le retrait de deux acteurs clés: Youssef Ahizoune, propriétaire du holding Arma et fils de l’ancien président de Maroc Telecom, Abdeslam Ahizoune, ainsi que Firas Arakji, homme d’affaires libanais et directeur d’Averda Maroc, rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 12 juin.

Avec l’expiration de ce partenariat, le conseil de la ville prévoit d’introduire des ajustements majeurs au cahier des charges et de lancer des appels d’offres internationaux. Toutefois, les contours précis du futur marché restent inconnus, tant en ce qui concerne son modèle que le nombre d’entreprises qui se verront confier la mission d’embellir la capitale économique.

Les dernières discussions au sein de la commission de suivi du secteur ont mis en lumière des divergences persistantes entre la commune et les deux sociétés, notamment sur la question du calcul des délais contractuels relatifs au transfert des taxes de surveillance (2%). La Société de Développement Local (SDL) soutient que ce délai doit être calculé à partir de la date de réception effective des fonds, tandis que les représentants des entreprises déléguées arguent que l’émission de l’ordre de transfert constitue une preuve légale suffisante de leur engagement, les aléas bancaires échappant à leur contrôle.

Par ailleurs, des sources bien informées révèlent que «Casa Environnement, la SDL en charge du dossier, œuvre activement pour sélectionner un cabinet d’études compétent afin d’élaborer un nouveau cahier des charges», note Al Ahdath Al Maghribia. L’enjeu est de taille: sceller un partenariat avec des opérateurs capables de répondre aux défis de la ville, notamment dans la perspective de la Coupe du monde 2030, dont le Maroc sera l’un des hôtes.

Par Hassan Benadad
Le 11/06/2025 à 20h31