Casablanca: les directeurs des SDL dans le collimateur des conseillers communaux

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Revue de presseKiosque360. Depuis la création des sociétés de développement local à Casablanca, leurs directeurs n’ont jamais eu bonne presse auprès des élus locaux. Les conseillers réclament le remplacement de la méthode de nomination par la procédure de candidature ouverte à toutes les compétences.

Le 13/10/2019 à 21h21

Le débat sur la gestion des directeurs des sociétés de développement local (SDL) de Casablanca a repris de plus belle. Plusieurs voix se sont élevées pour demander leur remplacement, conformément au principe de recherche de nouvelles compétences dans les secteurs sociaux. D’autant que ces directeurs, ajoutent leurs détracteurs, sont à la tête des SDL depuis plusieurs années. Il est donc temps, disent-ils, de remplacer la méthode de nomination en vigueur par le recours à la procédure de candidature à même de sélectionner les bons profils. Cela fait des années que les relations entre un grand nombre d’élus de la métropole et les SDL sont on ne peut plus tendues. Plusieurs membres du Conseil de la ville considèrent que le tapis de la gestion communale a été tiré sous leurs pieds, avec la création de ces sociétés. Ces conseillers communaux affirment ignorer tout ce qui passe dans les conseils d’administration des SDL et ne pas avoir connaissance des projets qu’elles entreprennent dans la ville. 

Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du lundi 14 octobre, que ce black-out pousse certains d’entre eux à réclamer les rapports des conseils d’administration de ces sociétés, dans le cadre du droit d’accès à l’information. Il faut rappeler que le recours aux SDL a débuté dans les derniers mois de la précédente mandature, après le tollé provoqué par plusieurs conseillers communaux contre la mauvaise gestion des sociétés délégataires. Mais la création des sociétés de développement local n’est pas passé comme une lettre à la poste. Car, malgré l’adoption de leur constitution par le Conseil de la ville, les SDL sont toujours au centre des critiques acerbes des élus communaux. Il ne se passe pas une session du Conseil de la ville sans que le dossier de la gestion de ces sociétés ne soit ouvert par plusieurs chefs de groupes des partis du Conseil communal de la ville de Casablanca.

Par Hassan Benadad
Le 13/10/2019 à 21h21