L’alliance composée des partis du Rassemblement National des Indépendants (RNI), du Parti Authenticité et Modernité (PAM) et du Parti de l’Istiqlal (PI), aux commandes de la mairie de Casablanca, serait secouée par des tiraillements provoqués notamment autour des prérogatives accordées aux vice-présidents.
À ce propos, des voix au RNI accusent le deuxième vice-président du Conseil de la ville, chargé du patrimoine communal et des affaires juridiques, Houcine Nasrollah, du PI, de faire ingérence dans le secteur de l’urbanisme, qui est géré par le dixième vice-président de la commune urbaine, Chafik Benkirane, du RNI.
D’après les sources du quotidien Assabah, qui rapporte cette information dans son édition du mardi 30 septembre, «les RNistes de Casablanca reprochent à l’Istiqlalien Nasrollah d’avoir mis la main sur le dossier de suivi de la nouvelle convention de partenariat stratégique, signée entre des intervenants, publics et privés, afin d’accélérer la réalisation du projet de l’Avenue Royale».
Et de préciser que «Nasrollah assiste à toutes les réunions consacrées à l’avancement du projet, notamment le transfert de certaines prérogatives de la SONADAC (Société Nationale d’Aménagement Communal) à la commune de Casablanca, le processus de relogement et d’indemnisation des habitants de la zone». Alors que ce dossier relève des compétences du secteur de l’urbanisme, géré par le RNI au niveau du Conseil de la ville de Casablanca.
Ce tiraillement, qui risque de provoquer des tensions entre les deux alliés au niveau de la ville, n’aurait pas été recadré, en dépit des réclamations soulevées dans ce sens par les RNistes à la présidente de la commune urbaine de Casablanca. Ces désaccords, fait remarquer le quotidien, accentuent ainsi les tensions qui secouent déjà les relations entre le RNI et le PAM au niveau du bureau du Conseil de la ville.








