Mercredi 12 février, nous faisions état de l’arrivée, depuis plusieurs semaines, de quelque 257 bus au port de Casablanca. Ces véhicules d’occasion devraient assurer la phase transitoire post-Mdina Bus, le temps pour Alsa de mettre en place sa propre flotte.
Reprenant nos confrères du journal italien Il Messaggero (édition du dimanche 9 février), nous écrivions que sur ce lot de 257 bus, quelque 70 véhicules proviennent d’Israël et plus exactement de Tel-Aviv. Ils ont été interdits de circuler à Rome. «A leur arrivée à Rome, il s'est avéré que ces bus ont déjà 10 ans d’ancienneté et ne peuvent pas être ré-enregistrés car trop polluants», révèle le journal italien.
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Nous avons en vain essayé d’entrer en contact avec le maire Abdelaziz El Omari. Idem avec son premier adjoint et bras droit Abdessamad Haikar pour avoir leur version. Finalement, c’est Imane Sabir qui nous répond pour démentir, mais sans apporter de preuves. Elle nous a orientés vers Hassan Afandi, DG de l’ECI. Une fois au bout du fil, ce dernier responsable refuse de faire le moindre commentaire, arguant qu’il est occupé par une formation à Marrakech.
En soirée du 12 février, c’est le site officiel du PJD qui prend sur lui de défendre les élus du parti mais sans apporter de preuves non plus, ni fournir de détails précis.
«Voici la vérité sur l’importation par la commune de Casablanca de bus israéliens», titre le site officiel du parti qui dirige le gouvernement.
L’article ne cite personne et se contente de parler de «rumeurs sans fondement».
C’est dire qu’il y a une grande différence entre démentir et mentir. Ce dernier acte étant illicite (Haram).