Avec l’appui de la DGST, la police espagnole arrête deux présumés djihadistes en Catalogne

La Police nationale espagnole a arrêté deux hommes à Vallfogona de Balaguer (province de Lleida, Catalogne), pour leurs liens présumés avec le terrorisme djihadiste.

Grâce à l’appui de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), la Police nationale espagnole a arrêté deux hommes de 24 et 26 ans à Vallfogona de Balaguer, une commune de la province de Lérida, en Catalogne, pour leurs liens présumés avec le terrorisme.

Le 18/08/2025 à 15h03

La coopération sécuritaire entre Rabat et Madrid a une nouvelle fois porté ses fruits. Jeudi dernier, la Police nationale espagnole, avec l’appui de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a arrêté deux jeunes hommes à Vallfogona de Balaguer (province de Lleida, Catalogne) pour leurs liens présumés avec le terrorisme djihadiste, rapporte Europa Press.

Âgés de 24 et 26 ans, «les suspects sont poursuivis pour auto-endoctrinement, endoctrinement actif terroriste et collaboration», selon un communiqué de la Police espagnole. D’après les enquêteurs, ils projetaient de rejoindre une zone de conflit afin de s’y engager aux côtés d’organisations extrémistes.

L’opération est l’aboutissement d’une enquête ouverte il y a un an et demi par les services antiterroristes espagnols. Les autorités avaient identifié l’un des deux hommes comme un récidiviste, déjà connu des services de sécurité, et présentant un haut degré de radicalisation. Il publiait régulièrement du matériel de propagande djihadiste et jouait un rôle actif dans la captation et l’endoctrinement de nouvelles recrues, détaille la Police espagnole.

Les investigations, menées par la Direction générale de l’information de la police nationale, ont été renforcées grâce à la collaboration des brigades provinciales d’information de Lleida, Tarragone et Barcelone, sous la supervision de l’Audience nationale.

Jeudi matin, un dispositif policier a permis l’interpellation des deux suspects et la perquisition de leurs domiciles, où plusieurs dispositifs informatiques ont été saisis et sont actuellement en cours d’analyse.

Par La Rédaction
Le 18/08/2025 à 15h03