"Ceux qui évoquent des considérations électorales concernant ce projet sont ceux-là même qui refusent que cette opération se fasse dans la transparence la plus totale", a affirmé Mohamed Najib Boulif à Le360 qui l'interrogeait sur le timing du lancement de cet appel d'offres.
Ce marché intervient à cinq mois des législatives alors que des opérateurs du secteur se plaignent de la crise. Najib Boulif a balayé d'un revers de la main ces allégations estimant que "l'action du gouvernement ne doit pas s'arrêter mais se prolonger jusqu'au dernier jour de sa mission".
“L'appel d'offres concernant les 150 nouveaux centres est encadré par une loi et par des règlements. C'est la démocratie!", a ajouté le ministre, pointant du doigt les adversaires des réformes et de l'assainissement du secteur.
A rappeler qu'il existe actuellement 230 centres de visites techniques au Maroc. Depuis que le PJD est au pouvoir, et en particulier à la tête de ce ministère, les autorisations de créations de centres de visite technique ont été nombreuses: 30 centres en 2012, 28 en 2014 et 59 à la fin 2015, selon des sources proches du dossier.