Le Maroc et la Turquie sont sur le point de conclure un contrat d’achat d’un lot d’hélicoptères turcs T-126 Atak. L’information, dont Le360.ma avait déjà fait écho récemment, a été rapportée par le quotidien Al Massae, qui cite des sources bien informées, dans sa livraison du week-end des 23 et 24 juin. Le journal rappelle que si cette transaction est menée à terme, ce serait la première fois que l’armée marocaine se fournirait auprès de l’industrie d’armement turque.
Le T-129 Atak, rappelle le journal, est un hélicoptère d’attaque lourdement armé que la Turquie a développé pour répondre aux besoins de son armée. Il est l’un des cinq meilleurs appareils offensifs au monde, ajoute le journal. Le quotidien affirme par ailleurs que plusieurs hauts gradés de l’armée marocaine se trouvent actuellement en Turquie pour conclure cette transaction. Une fois que cela sera fait, le Maroc rejoindra le club déjà élargi des Etats possédant ce genre d’hélicoptères, dont le Pakistan qui vient de faire commande d’un lot de 30 appareils pour une valeur de 22 millions de dollars l’unité.
Le Maroc possède déjà une flotte d’hélicoptères, principalement de fabrication américaine, rappelle également le journal, qui insiste sur le fait que ce sera la première fois que le Royaume s’ouvre sur l’industrie d’armement turque, au demeurant de récente date. La Turquie, explique le journal en ce sens, a commencé à fabriquer cet appareil qui pèse 6 tonnes, en se basant sur une expérience et un savoir-faire techniques acquis grâce une coopération avec l’industrie d’armement italienne.
En effet, explique le journal citant un site d’information russe, cette coopération a démarré en 2007 et a porté sur la fabrication d’un lot de 50 hélicoptères par la Turquie en s’inspirant de la technologie et du modèle italiens. Ce nombre a été porté à 61 unités en 2010. C’est ainsi que le T-129, une version techniquement améliorée du A.129 Mangusta italien, a vu le jour. Il a été construit avec un apport technique non négligeable des ingénieurs turcs pour répondre aux besoins spécifiques de l’armée de ce pays, précise le journal.