C’est parti, ce lundi 13 mai à Agadir, pour un nouvel exercice militaire entre les armées marocaine et américaine. Une étape qui constitue le socle historique des manœuvres regroupant, chaque année, le Commandement américain pour l’Europe méridionale, des pays de l’OTAN et une majorité de pays africains. Cette année encore, elles seront une cinquantaine de nations à participer à l’édition 2025 qui se déroule en Tunisie, au Sénégal, au Ghana, mais dont la 21ᵉ édition organisée au Maroc reste la plus importante avec ses 10 000 hommes venus d’une dizaine de pays.
Dans son édition du mercredi 14 mai, le quotidien Assabah écrit que le lancement à Agadir de l’African Lion 2025 fait trembler la junte algérienne, à nouveau dénudée et humiliée face à son opinion publique. Et ce, pour plusieurs raisons.
D’une part, l’Algérie a dénoncé, le 6 mars dernier, dans un communiqué officiel de son ministère des Affaires étrangères, et non pas celui de la Défense, les prochaines manœuvres militaires maroco-françaises, prévues à Errachidia en septembre 2025. De telles manœuvres ont été qualifiées par Alger d’«acte de provocation». Une contestation voulue tonitruante, mais qu’elle n’ose pas manifester quand il s’agit du partenariat maroco-américain, qu’elle sait très solide.
D’autre part, jalouse des partenariats militaires stratégiques entre le Maroc, les États-Unis, la France, l’OTAN, et les pays africains et arabes, la junte algérienne se démène, en folle qu’elle est, ces derniers jours, en vue d’organiser des exercices militaires sur son sol, prétendant qu’ils sont sous l’égide de l’Union africaine. Or, les pays d’Afrique du Nord sollicités ont catégoriquement ou poliment décliné cette invitation-piège, refusant de côtoyer les milices du Polisario, dont la bonne place se trouve sur la liste des organisations terroristes.
Pourtant, pour dissiper la peur de la junte algérienne, tout en la mettant en confiance afin de ne pas être très jalouse de ces manœuvres traditionnelles entre les alliés marocain et américain, l’Algérie a été «diplomatiquement» invitée à y participer. Mais, sachant sa haine viscérale de tout ce qui est marocain, son refus d’y participer, contrairement aux autres pays invités, n’a fait que l’enfoncer davantage dans son isolement régional et international.







