Enfin une sortie de la crise qui perdure depuis plusieurs semaines dans l’Éducation nationale. Le gouvernement, représenté par la commission ministérielle tripartite, et les cinq syndicats les plus représentatifs des enseignants (UMT, UGTM, FDT, CDT et la FNE) ont signé un accord ce mardi 26 décembre pour y mettre fin.
Selon les termes de cet accord, il a été convenu d’une refonte de fond en comble du statut unifié des fonctionnaires de l’Éducation nationale et qui a été à l’origine d’une crise sans précédent dans le secteur. Ce texte sera modifié prochainement par l’adoption d’un nouveau décret.
Gouvernement et syndicalistes se sont également mis d’accord sur une série de points et de revendications. Ainsi, l’exécutif a promis d’examiner, avec les syndicats, tous les dossiers revendicatifs de toutes les catégories des personnels du secteur, et ce, de manière graduelle.
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Tous les fonctionnaires de ce département intégreront désormais, en vertu de cet accord, la fonction publique et ne dépendront plus des Académies (AREF).
L’autre acquis pour les enseignants est que le gouvernement a accepté de supprimer le seuil de 30 ans comme âge limite pour rejoindre la profession. Comme il a accepté de supprimer tout le volet des sanctions du statut unifié et de diminuer le temps de travail et des activités parallèles des enseignants.
Le gouvernement, pour le volet sonnant et trébuchant, a aussi accepté d’allouer des indemnités forfaitaires aux enseignants du primaire et du cycle collégial en plus de l’augmentation (1.500 dirhams mensuels nets) qui a été accordée à tous les fonctionnaires.
En vertu de cet accord, les syndicalistes ont décidé d’appeler à la reprise des cours de manière immédiate.
Avant la signature de cet accord, Aziz Akhannouch s’était adressé, par visioconférence, aux participants pour une brève allocution.