La tragédie d’Azilal, à savoir l’horrible accident de la circulation qui a secoué la province, provoquant onze morts et douze blessés entre la commune Aït Bouwali et celle d’Aït Bouguemez, a été soulevée au parlement.
En effet, «des députés des différents groupes parlementaires de l’Hémicycle ont interpellé le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil, sur les mesures que compte prendre son département en vue d’arrêter l’hémorragie sur les routes», rapporte le quotidien Al Ahdath dans son édition du jeudi 21 mars.
Ces questions écrites, précisent les sources du quotidien, «ont été soulevées par Fatima-Zahra Tamni de la Fédération de la gauche démocratique, (FGD), Fadel Brass et Mohamed Bouamri du groupe socialiste, et Zahra El Moumen du groupe du parti du progrès et du socialisme (PPS) à la première Chambre du Parlement».
Les questions, poursuit le quotidien, ont touché «la vétusté des infrastructures routières, notamment l’absence de glissières de sécurité dans les virages et l’état mécanique des véhicules mis en service dans le monde rural, rappelant que ce n’est pas la première fois que les routes endeuillent la province d’Azilal».
La section régionale de la Ligue marocaine pour la défense des droits de l’Homme (LMDDH) dans la province d’Azilal a également réagi à ce drame, en s’interrogeant sur la courte durée séparant cette tragédie et le terrible accident qui a eu lieu en août dernier, suite au renversement d’un véhicule dans un virage et sa chute dans un ravin, au niveau du douar Akhchan relevant de la commune Sidi commune Boulkhlaf.
Et d’appeler les autorités compétentes à ouvrir une enquête sur les causes des accidents dans le monde rural, notamment l’absence de panneaux de signalisation, la vétusté des engins de transport urbain et l’absence de glissières de sécurité dans les virages. Les différents intervenants, ajoute enfin le communiqué de LMDDH, devraient assumer leur responsabilité et agir en vue de freiner l’hécatombe qui continue d’ensanglanter les routes.