L’actuel président du MUR, par ailleurs ancien conseiller d’Abdelilah Benkirane, sera-t-il maintenu à la tête de cette association? C’est la question qui se pose à la veille de la tenue du 6e congrès prévu du 3 au 5 août courant au Théâtre national Mohammed V à Rabat.
«Les congressistes sont appelés à amender une partie de la charte du MUR afin d'adapter celle-ci au contexte politique et social», a-t-on appris auprès d'Abderrahim Chikhi. Ce dernier n'a cependant pas voulu préciser la teneur de ces amendements, restant également vague sur d'autres questions, notamment sur son éventuel maintien à la tête du MUR.
Lire aussi : Le MUR est-il vraiment en train de tourner le dos à la politique?
«Selon le règlement, ce sont les congressistes du MUR qui choisissent eux-mêmes les candidats dont sera issu le président. C'est le choix des congressistes qui est déterminant», a-t-il précisé.
Le premier des cinq candidats proposés se verra ainsi élu (ou réélu) à la tête du mouvement.
Lire aussi : Mais qui est ce Mouvement Unicité et réforme?
A propos de la présence au 6e congrès de l'ancien chef du PJD, Abdelilah Benkirane, Abderrahim Chikhi a répondu que celui-ci restait membre des instances du MUR, confirmant ainsi sa participation aux travaux du prochain congrès auquel doivent prendre part des délégations islamistes des pays arabes et africains venant du Sénégal, du Mali, de la Tunisie, de l'Algérie et de la Mauritanie.