Dans leur édition du nouvel An, les quotidiens arabophones du 1er janvier ont publié des dossiers consacrés aux événements qui ont marqué l’année 2020.
Si la lutte contre la pandémie de coronavirus a occupé le gros de ces dossiers, le quotidien Al Massae a retenu en premier lieu les tournants décisifs qui ont marqué le dossier du Sahara marocain. Bien évidemment, pour le quotidien arabophone, l’homme de l’année n’est autre que Donald Trump. Et pour cause, le président américain sera retenu par l’histoire comme celui qui a signé, noir sur blanc, la reconnaissance officielle par les Etats-Unis d’Amérique de la souveraineté du Maroc sur son territoire.
En tant que membre permanent et influent du Conseil de sécurité de l’ONU, et vu que ce dernier examine périodiquement le dossier du Sahara, Washington a aussi soutenu ouvertement le plan d’autonomie proposé par le Maroc comme seule solution au conflit factice créé autour du Sahara. Mieux, un consulat américain sera ouvert incessamment à Dakhla, 2e grande ville du Sahara marocain, qui profitera également d’importants investissements que Washington a décidé de consentir à son allié marocain.
2020 a également été, selon Al Massae, «l’année des consulats», en référence aux dizaines de pays d’Afrique et du monde arabe, dont les ministres des Affaires étrangères se sont déplacés à Laâyoune et Dakhla pour y inaugurer officiellement les nouvelles représentations consulaires de leurs pays respectifs. Une façon pour ces nombreux Etats qui, en reconnaissance à la grande sagesse du roi Mohammed VI, sont ainsi venus concrétiser leur reconnaissance de la marocanité du Sahara.
2020 a été aussi «l’année de la libération d’El Guerguerat», écrit Al Massae. Le 13 novembre 2020 est un jour à marquer d’une pierre blanche au Sahara. Car, d’une part, les forces armées royales ont chassé ce jour là, et sans faire couler la moindre goutte de sang, les baltajias du Polisario, envoyés par l’Algérie pour bloquer le passage commercial d’El Guerguerat, mais aussi comme éventuels boucliers humains. D’autre part, la frontière maroco-mauritanienne au niveau d’El Guerguerat a été définitivement sécurisée, au grand bonheur des pays ouest-africain, mais aussi des centaines de camionneurs de toutes nationalités qui empruntent quotidiennement la transsaharienne atlantique.