Il paraît que le front polisario a encore des illusions à vendre à la population des camps de Lahmada-Tindouf, à l’occasion de son 15ème congrès qui s’ouvre ce jeudi 19 décembre à Tifariti. C’est en tout cas ce que laisse entendre cette tonalité faussement triomphaliste qui empreint la phraséologie servie à longueur de journées par la machine de propagande séparatiste, rodée et érodée par tant d’années de mensonges, de travestissements et de parodie.
Or, les faits sont là, pour rappeler l’affreuse évidence: cette tragédie que subit à huis clos une population sahraouie qui continue d’être inexorablement prise en otage depuis maintenant 44 ans, d’être vampirisée aussi allègrement qu'impunément par le front de l’imposture, avec le parrainage du régime vert-kaki, maître d’ouvrage de cette tragédie qui ne dit encore pas son nom.
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La cupidité vorace pourrait-elle expliquer à elle seule cet acharnement hystérique à affamer le nourrisson, violer la mineure, malmener le vieillard, briser le rêve de cette génération (perdue) née à Tindouf, dont la seule perspective qui s’offre est l’étendue et l’ampleur de ce désert inhospitalier, dont le siège et les pratiques sont, toutes proportions gardées, similaires à ceux qui eurent cours dans les tristement célèbres Goulags de la défunte époque stalinienne?
Est-ce un hasard si les méthodes de torture auxquelles a recours le front du Mal rappellent cruellement celles pratiquées par l’ex-KBJ du Soviet suprême, ou encore le Politburo, dont le «secrétariat général du polisario» est l'illustration la plus affligeante? Est-ce un hasard si, à la veille de ce 15è congrès, les rescapés de la prison de sinistre réputation «Errachid» se sont livrés volontiers à une cure de catharsis, en relatant avec force détails les stigmates des travaux forcés et les techniques de torture pratiquées à leur encontre par les matons de Tindouf? Est-ce encore un hasard si ces pratiques d'une autre époque se poursuivent sous la mandature du maton en chef, Brahim Ghali, lui-même poursuivi pour "crimes contre l'humanité", par la plus haute Juridiction en Espagne, l'Audience nationale?
Voici le visage hideux du front polisario, qui n'est toutefois que la caricature de la "Isaba" algérienne (la bande bouteflikienne) qui, chassée par la porte, par le Peuple algérien frère, revient par la fenêtre d'une "élection présidentielle" à la coloration vert-kaki?
Aux dernière informations, l'on apprend que le nouveau président (très élu) de "la république démocratique et populaire" de l'Algérie, Abdelmajid Tebboune, a réaffirmé, à l'occasion de son discours d'investiture ce jeudi 19 décembre, que "la question du Sahara est une question de décolonisation".
En effet, le Peuple algérien ne s'est pas trompé en revendiquant une "deuxième indépendance", après celle de 1962. Vivement alors la chute de la dictature militaire!