Il dormait dans des cimetières et avait vendu des épices à Salé avant d’être complètement livré à lui-même, ses parents ayant divorcé. Enfant, il avait vagabondé à gauche et à droite, quitte à poser la tête, la nuit venue, sur une tombe. Lui, c’est Abdellah Didane, acteur de renom et l’une des stars du dernier film De Ayouche, Much Loved. C’est l’une des histoires relatées dans le dossier central d’Al Akhbar, édition du week-end (23-24 mai). Notre vendeur d’épices y cède la place à Abdellah Taggant, alias Ferkous. Ce dernier a travaillé comme portefaix au marché de gros de la ville ocre. Aujourd’hui, il est réalisateur et son film « El Ferouj » fait un tabac au sein des familles. Abdellah Ferkous assure ses arrières grâce à une boucherie et un restaurant spécialisé dans la Tanjia, plat typiquement marrakechi.
Quand la persévérance paie
Al Akhbar nous apprend aussi que le sympathique Abdelaziz Stati avait fait dans le business de la brocante à Derb Ghallef. En 1983, son clip «Lmmima sabra dima» l’a propulsé au-devant de la scène du Chaâbi. C’est que le travail et la patience paient. Des sacs en plastique, c’est Mous Maher qui en a vendu dès l’âge de 14 ans. Mostafa Mahraoui de son vrai nom, son cheminement n’a pas été de tout repos. Comme beaucoup d’autres : des humoristes, des chanteurs et, en général, ceux qui font le bonheur de centaines de milliers de personnes que ce soit à la télé, au cinéma ou sur les planches d’un théâtre qui nous manque tant. Pour plus de détails, lire l’intégralité du dossier, sur deux pages, d’Al Akhbar de ce week-end.




