Elle est connue pour son action sans relâche au service de la culture et pour la promotion des arts. Elle a longtemps servi de trait d’union entre son pays, les Etats-Unis, et la France, où elle réside. Elle est aussi la mère du chef de la diplomatie américaine, le secrétaire d’Etat Antony Blinken. Autant dire que c’est une personnalité de haut rang qui est arrivée ce lundi 15 août 2022 à Tanger, dans le cadre d’une visite privée. Accompagnée de 5 autres personnes, dont la demi-sœur de Blinken, Judith Pisar s’est dirigée dès son arrivée vers un grand hôtel de la ville du Détroit, sous haute protection.
Envoyée spéciale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) pour la diplomatie culturelle, Judith Pisar a derrière elle un parcours rarement égalé en matière de promotion de la culture et l’art comme vecteurs de paix, de développement durable et d’inclusion. Elle est également une grande militante du dialogue entre les peuples.
La France en particulier n’a pas de secrets pour Judith Pisar, qui a voué une bonne partie de sa carrière à la construction de ponts culturels transatlantiques.
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Présidente d’Arts France-USA, une association dédiée aux échanges culturels, Pisar a produit - et continue de produire - nombre de concerts et festivals de musique américaine à Paris, mettant à l’honneur des sommités telles que Leonard Bernstein, George Gershwin, Duke Ellington ou encore Louis Armstrong.
Pendant plus de 17 ans, Judith Pisar a également été présidente de l’American Center of Paris, lieu de rencontre des artistes d’avant-garde français et américains. Une biographie d’elle, publiée sur le site de l’UNESCO, nous informe qu’elle a aussi siégé au Conseil supérieur du mécénat du ministère français de la Culture et a été une signataire de la Charte mondiale contre le cancer, avec l'ex-président Jacques Chirac, au Palais de l’Elysée en 2002.
Judith Pisar est officier de la Légion d’honneur, chevalier de l'Ordre des arts et des lettres et récipiendaire, avec son mari, Samuel Pisar, de la médaille de vermeil de la Ville de Paris. Ce n’est donc pas pour rien que le grand architecte Philip Johnson la nomme «tsarine de la culture américaine en Europe».