La complicité entre Gad El Maleh et sa mère est bien connue de tous, tant l’humoriste casablancais aime à partager sur les réseaux sociaux leurs moments de rires. Véritable source d’inspiration pour Gad, Régine Elmaleh a ainsi acquis une grande notoriété auprès des fans de son fils.
Mais il y a deux jours, Gad, qui aime s’inviter en vidéo dans la cuisine de sa mère, a fait l’annonce d’une surprise à venir en écrivant «maman est en cuisine mais elle ne veut pas dire ce qu’elle prépare». Filmant sa mère derrière les fourneaux, il a invité sa communauté à deviner ce qu’elle était en train de concocter. Le post, publié à la fois par le compte officiel de Gad Elmaleh l’a été en même temps par un nouveau compte Instagram, «walida», ce qui n’a pas manqué de piquer la curiosité des followers de l’humoriste.
«C’est maman qui régale», ou encore «ça mijote, c’est bientôt prêt» peut-on lire en bio de cette nouvelle page, née le 13 décembre dernier à peine, et sur laquelle apparaît Régine El Maleh dans sa cuisine.
D’autres posts publiés comme teasers laissent deviner ce que mijote la mère de Gad. «Bientôt le plat de maman directement chez vous», annonce-t-on ainsi en commentaire de la photo d’un sac en papier sur lequel est inscrit «Walida, c’est maman qui régale!».
Un bon slogan pour ce qui s’annonce être une enseigne de restauration en livraison. «Dans une dizaine de jours, vous allez enfin pouvoir goûter», promet-on sur le compte avant d’interpeller les internautes, «vous voulez qu’elle livre dans quelle ville?».
Dans la «dark kitchen» de Régine ElmalehEt Régine de confirmer ce nouveau concept, qu’elle qualifie d’ailleurs de «start up» dans une dernière vidéo, où celle-ci est filmée par son fils en train de préparer des sacs de livraison dans sa cuisine, aidée par Clément Benoît.
Plus qu’un ami de la famille, l’homme est en fait un entrepreneur bien connu du milieu de la restauration en France. Fondateur de l’enseigne de livraison rapide Stuart delivery, il est aussi à l’origine de la start up Not so dark, spécialiste des cuisines fantômes, alias la dark kitchen.
«Vous avez de la place dans votre cuisine, c’est le moment de diversifier vos revenus, augmenter votre chiffre d’affaires», ainsi pourrait se résumer le concept de l’entreprise cofondée par Benoît Clément, véritable trublion de la restauration classique.
Not so dark, qui comptait en novembre 2021 plus 100 restaurants virtuels dans toute la France, propose ainsi à des restaurateurs de générer du profit immédiat en exploitant ses marques virtuelles et en transformant les ressources existantes de leur cuisine.
Un projet annoncé de longue date qui cherchait une égérieLe concept de Walida n’est donc du fait de Régine Elmaleh mais bien de Not so Dark qui annonçait déjà en juillet 2021 se lancer dans la licence de marque. Ainsi, apprend-on dans un article publié à cette époque par le magazine l’Officiel de la Franchise, la start up de Benoît Clément, après avoir levé 20 millions d’euros en février 2021 envisageait de commercialiser ses propres marques à succès auprès de la restauration traditionnelle.
«C’est au total pas moins de cinq marques qui peuvent désormais être intégrées dans les cuisines des établissements» annonçait-on.
Parmi celles-ci, Como Kitchen spécialisée dans la cuisine méditerranéenne healthy, Gaïa pour la cuisine levantine, ou encore Walida qui, annonçait la publication dès juillet, «sera associée à une personnalité du cinéma ou du sport».
Quelques mois plus tard, c’est finalement sur Régine Elmaleh que le choix de Benoît Clément se portera. Une personnalité bien connue des internautes grâce à son fils, et qui colle parfaitement au nom de l’enseigne, de par sa nationalité marocaine. Sans oublier que Gad appelle de longue date sa mère Lwalida et utilise d'ailleurs ce hashtag quand il parle d'elle sur les réseaux sociaux.
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Le concept de Walida était ainsi écrit d’avance. «Nous proposons aux restaurateurs dont une partie des cuisines sont inoccupées d’intégrer nos marques fortes pour gagner en chiffre d’affaires», expliquait à ce sujet Clément Benoit, cofondateur de la société qui propose donc des cuisines virtuelles, commercialisées sous licence de marque et sans durée déterminée, nécessitant des espaces libres compris entre 5 et 50 m2.
Les marques proposées par Not So Dark, «mises en avant dans le top 3 des agrégateurs (Uber Eats et Delivery), permettraient ainsi aux partenaires de voir leurs revenus osciller, selon les différentes fourchettes, entre 100.000 et 200.000 euros de chiffre d’affaires supplémentaire», explique la publication.
Quant aux revenus à entrevoir, ils laissent rêveurs, avec, promettent les dirigeants de Not So Dark, «des revenus complémentaires qui peuvent dépasser certaines fois la propre activité des restaurateurs».