"Le profil de l'assaillant (de Trappes) est plus celui d'un déséquilibré aux antécédents psychiatriques que celui d'un engagé répondant aux ordres d'une organisation terroriste", a tweeté le ministre, qui s'est rendu sur les lieux de l'attaque où il a rencontré le procureur de la République de Paris et les enquêteurs de la police judiciaire. Selon Gérard Collomb, les motivations de l'individu en question "restent floues et sont en cours de vérification".
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Les enquêteurs privilégient pour le moment la piste du différend familial et de problèmes psychiatriques même si l'agresseur, 36 ans, identifié comme Kamel S., était fiché pour apologie de terrorisme et en dépit du fait que l'attaque ait été revendiquée par Daech.
Dans sa revendication, rapportée par son agence de propagande Amaq, Daech a prétendu que le "combattant" de Trappes avait commis l'attaque "à la faveur des appels à cibler des ressortissants des pays de la coalition" internationale anti-EI.
La police française a toutefois appelé à la prudence quant aux motivations réelles de l'assaillant.
Le parquet antiterroriste n'a pas été saisi à ce stade et l'enquête a été confiée à la Police judiciaire et au parquet de Versailles. Mais le parquet de Paris, compétent pour les affaires de terrorisme, a fait savoir qu'il suivait "de très près les premières investigations, en observateur", rapportent plusieurs médias.
Depuis janvier 2015, quelque 51 attentats ont été déjoués en France, selon des chiffres officiels.








