La présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP), Naïma Salhi, a à nouveau fait parler d’elle. C’est devenu une obsession quasi-maladive chez cette dame, comme accuser les migrants issus des pays d’Afrique subsaharienne de «propager les maladies» en Algérie, après avoir menacé de mort sa fille si elle venait à prononcer un mot en amazigh.
Mais passons cette énième incartade et gardons, pour un samedi ensoleillé bien que caniculaire sous d’autres cieux, cette boutade. Interviewée par la chaîne El Bilad, elle a dit sans sourciller qu’elle était meilleure que la présidente croate. Rien que cela!
Cependant, objecte-t-elle, elle ne peut enlacer les joueurs (comme l’a fait Kolinda) parce qu’elle est musulmane. «Je me considère comme une mère, une sœur et une amie de tous les Algériens», a tenu à préciser Naïma Salhi.
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Croyant dur comme fer en ses talents (elle que nombre de ses compatriotes jugent mégalomane), elle ajoute: «Si les élections étaient transparentes et que les voix de mes électeurs n’étaient pas détournées, je pourrais être présidente».
Question manque transparence, nul ne doute de la véracité de ses propos. Quant à la voir présidente, il faut être un barjot pour y croire.
Sacré Naïma!










