Il croyait pouvoir basculer aisément du statut de larbin du régime vert-kaki à celui de militant anti-régime. Il a été sèchement recardé par les manifestants anti-régime qui, à la faveur du premier anniversaire de la Révolution populaire anti-système, déclenchée le 22 février 2019, lui ont consacré un «accueil» des plus humiliants.
Abdelkader Bengrina, puisque c’est de lui dont il s’agit, a été chassé comme une guigne par le commun des manifestants aux cris «Vous avez pillé le pays, bande de voleurs» et «Dégage!», lors de la marche du 53e vendredi contre le système.
Une humiliation à la mesure du coup de poignard planté par ledit fondateur du mouvement «El Bina», autre officine politicienne de la dictature militaire, dans le dos de la révolution bénie du peuple algérien frère, pour chasser les résidus du système algérien mafieux, dont la survie semble être assurée par Abdelmajid Tebboune, qui prétend honteusement être le président «élu» du peuple algérien, alors qu’il a usurpé cette fonction grâce à l'ex-chef d'état-major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah, mort au lendemain de la pseudo-présidentielle du 15 décembre 2019.
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Abdelkader Bengrina est l’illustration pathétique de ce système mafieux et haineux, comme en témoignent ses mémorables sorties anti-marocaines, dont il avait fait son cheval de campagne. «L’exportation de drogue du Maroc, répartie en deux saisons, équivaut presque à la richesse générée par le pétrole algérien», avait-il en effet lâché sans ouvrir son parachute, du haut de son délire à deux balles.