L’armée israélienne a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie depuis le début en 2011 de la guerre civile dans ce pays voisin.
Elle les a intensifiées depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023 entre Israël et le Hamas palestinien. Ces frappes visent notamment les groupes proches de l’Iran, tel le mouvement islamiste libanais Hezbollah, allié du Hamas.
«Des missiles israéliens» ont visé un dépôt d’armes de l’armée syrienne, utilisé par le Hezbollah, dans la chaîne de montagnes du Qalamoun, au nord-est de Damas, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Un autre site, proche d’un bataillon de l’armée, situé dans la même zone, a également été visé, a ajouté l’ONG, basée au Royaume-Uni, faisant aussi état d’un incendie sur l’un des sites ciblés.
«L’ennemi israélien a mené une attaque aérienne (...) ciblant un certain nombre de points dans la région du sud», a affirmé de son côté l’agence officielle syrienne Sana, citant une source militaire, sans préciser davantage le lieu de l’attaque.
Un soldat a été blessé et des «pertes matérielles» ont été rapportées, détaille Sana. La défense antiaérienne a abattu plusieurs missiles, selon la même source.
Début mars, une frappe israélienne a tué un membre des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime iranien, et deux autres personnes à Banyas, une ville sur la côte syrienne.
Mardi, l’armée israélienne a annoncé avoir atteint «environ 4.500 cibles du Hezbollah» au Liban et en Syrie, dont «plus de 1.200» par des frappes aériennes, depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza.
Israël commente rarement ses frappes, mais a affirmé qu’il ne permettrait pas à l’Iran, son ennemi juré, de s’implanter à sa frontière.