Tous les articles correspondant à #Hezbollah

Si beaucoup d’intellectuels se taisent, c’est parce qu’ils pressentent qu’on veut leur faire dire ce qu’ils n’ont pas envie de dire.

Alors que l’Association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE) exhorte les États-Unis à inscrire le Front Polisario sur leur liste noire, rappelant les centaines d’attentats perpétrés contre des civils espagnols durant la «décennie noire», les déclarations incendiaires d’Amir Moussavi, ancien diplomate iranien à Alger, ressurgissent pour confirmer les soupçons d’une alliance active entre l’Algérie, l’Iran et le Hezbollah en soutien au groupe séparatiste armé, notamment par Téhéran. Une convergence d’éléments qui renforce l’argument d’une désignation nécessaire et urgente du Polisario comme organisation terroriste.

Israël a averti vendredi qu’il continuerait à frapper le Liban jusqu’au désarmement du Hezbollah, au lendemain d’une série de raids contre des cibles du mouvement libanais dans la banlieue sud de Beyrouth.

Sous couvert de lutte pour l’autodétermination, le Polisario agit comme une marionnette géopolitique au service d’intérêts hostiles à la stabilité de l’Afrique du Nord. Alimenté par le soutien de l’Algérie et désormais soupçonné de liens sur fond de terrorisme avec le Hezbollah et l’Iran, le mouvement séparatiste menace la paix régionale, avertit la Fondation Luigi Einaudi, un influent think tank italien. Le Maroc, bastion de stabilité, mérite un appui sans équivoque, notamment de la part de l’Italie, encore engluée dans une neutralité dictée par des intérêts économiques vis-à-vis d’Alger.

Dans la foulée de notes à charge de think tanks américains, des sénateurs Républicains plaident en faveur d’une inscription du Front Polisario sur la liste des organisations terroristes étrangères. Quid des politiques européennes en la matière?

Des documents secrets que le régime déchu de Bachar al-Assad n’a pas eu le temps de détruire révèlent des liens profonds entre le front Polisario, le Hezbollah et le régime syrien, par l’entremise de l’Algérie et l’Iran. Le360 a eu accès à l’un d’eux. Ces révélations confirment des alliances terroristes de longue date, avec entraînements militaires, opérations spéciales et entreaide à tous les niveaux.

Cette fois, l’affaire est grave et la junte ne s’y attendait pas. Son rejeton, le Polisario, est accusé par les États-Unis de faire copain-copain avec le terrorisme international en jouant les proxies pour l’Iran et le Hezbollah. Alors que le bateau Algérie prend l’eau de toutes parts, les caporaux cherchent à se dédouaner en coulant leur propre créature. Dure sera la manœuvre et plus dure sera la chute.