Le chef de la protection civile italienne Fabrizio Curcio a cependant refusé, lors d'une conférence de presse, de donner un bilan officiel, jugeant que c'était encore prématuré.
Trois personnes ont été tuées dans l'effondrement de leur habitation à Pescara del Tronto et Arquata dans la région des Marches, voisine de celle frappée par ce tremblement de terre, ont confirmé les carabiniers de cette commune.
Cinq autres personnes ont été retrouvées sans vie dans les décombres à Amatrice, dans la région du Latium, non loin de l'épicentre du séisme, a assuré de son côté la chaîne de télévision Rainews24, qui ne précise toutefois pas ses sources.
Interrogé par l'agence italienne Agi, le maire d'Accumoli, commune située tout près de l'épicentre du séisme, a de son côté fait état de deux morts, décrivant une ville à moitié détruite. Selon lui, au moins quatre personnes sont encore prisonnières des décombres. "Ici, c'est une tragédie, nous avons des morts et des bâtiments détruits", a-t-il déclaré.
Certains médias donnent toutefois un bilan plus élevé en intégrant cette famille de quatre personnes dans le nombre des victimes.
Le fort séisme a atteint la magnitude 6,2, selon l'Institut américain de géologie (USGS). Il a secoué le centre de la péninsule italienne mercredi vers 3H30 (1H30 GMT) et a été ressenti à Rome par des journalistes de l'AFP.
L'épicentre se trouvait à 10 km au sud-est de Norcia, une ville de la région d'Ombrie, à environ 150 km au nord-est de Rome, a précisé l'USGS, qui a assorti son communiqué d'une alerte rouge, suggérant d'éventuels dommages importants.
Un précédent séisme de magnitude 6,3, également ressenti en pleine nuit dans la capitale italienne, avait fait plus de 300 morts dans la région de l'Aquila (centre) le 6 avril 2009. Mais l'épicentre était situé tout près de la ville de l'Aquila, chef-lieu important de la région, ce qui n'est pas le cas cette fois, a indiqué le chef de la protection civile italienne.