"Tout bien et toute propriété liés à ces cas de corruption seront enregistrés comme propriété de l'État", a écrit le ministère sur un compte Twitter officiel, ajoutant que tous les biens "résultant de la corruption seront restitués à l'État".
Le ministère a précisé que les transactions et les transferts bancaires "seront interdits" pour tout individu et institution concernés par les enquêtes, "quel que soit leur statut".
Des dizaines de princes, de ministres -actuels ou anciens- et d'hommes d'affaires ont été arrêtés en Arabie saoudite lors d'une opération anticorruption menée samedi soir, alors que le jeune prince héritier Mohammed Ben Salmane continue de renforcer son emprise sur le pouvoir.
Elle intervient en effet après la mise en place d'une nouvelle commission anticorruption présidée par le prince héritier, conformément à un décret royal.
Le célèbre milliardaire et homme d'affaires Al-Walid ben Talal fait partie des princes appréhendés, a indiqué une source gouvernementale à l'AFP.