Nucléaire iranien: «Nous avons 30 jours» pour une solution diplomatique (Kallas)

Kaja Kallas, haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, s'adresse aux journalistes avant la réunion ministérielle UE-Voisinage Sud, qui se tiendra à Bruxelles le 14 juillet 2025. Cette réunion réunira

Kaja Kallas, haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, s'adresse aux journalistes avant la réunion ministérielle UE-Voisinage Sud, qui se tiendra à Bruxelles le 14 juillet 2025.. AFP or licensors

Les pays occidentaux ont désormais 30 jours pour trouver une solution diplomatique à la crise du nucléaire iranien, a affirmé vendredi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.

Le 29/08/2025 à 07h41

«Nous entrons dans une nouvelle phase de 30 jours (...) que nous devons vraiment utiliser pour trouver des solutions diplomatiques», a-t-elle déclaré avant le début d’une réunion de l’UE à Copenhague, au lendemain de la décision prise par les Européens de déclencher le mécanisme devant rétablir d’ici un mois les sanctions internationales contre l’Iran. Cette demande doit être examinée vendredi par le Conseil de sécurité de l’Onu.

La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui forment l’E3, ont indiqué jeudi dans une lettre au Conseil de sécurité que «sur la base de preuves factuelles», ils estiment que l’Iran est en position de non-respect important de ses engagements en vertu de l’accord sur le nucléaire de 2015, le JCPOA, et «invoquent ainsi le mécanisme connu sous le nom du snapback», qui ouvre un processus de trente jours permettant de réimposer une série de sanctions suspendues il y a dix ans.

L’Union européenne, qui soutient le JCPOA, a participé aux négociations entre l’E3 et l’Iran, notamment à Genève où une ultime réunion a eu lieu cette semaine avant la décision finalement annoncée jeudi par les Européens.

Les pays occidentaux soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.

Par Le360 (avec AFP)
Le 29/08/2025 à 07h41