Avec 23 points, le pays acquiert un score qui le classe comme l’un des pays arabes les plus marqués par la mal gouvernance financière. C’est ce que révèle le journal «Le Rénovateur Quotidien», repris par le site d’information cridem.org.
Parmi les critères retenus par Transparence International, figurent les conflits, les bouleversements et la dictature. «Ce rapport s’inscrit dans un contexte où le pouvoir mauritanien fait état à grand bruit de ses réalisations supposées ou réelles dans la lutte contre la gabegie», explique le media, alors que l’opposition affirme que la mal gouvernance y est profondément ancrée, sous toutes ses formes, selon les commentaires des médias.
Malgré son rang, la Mauritanie devance des pays arabes comme le Liban, les Comores, la Syrie, le Yémen, l’Iraq, la Libye, le Soudan et la Somalie, mais reste derrière la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, le Maroc et Djibouti. Au niveau des pays arabes, les mieux classés du rapport de Transparency international sont les pays du Golfe : le Qatar, les Emirats Arabes Unis, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Bahreïn, le Koweït et le Sultanat d’Oman.
L’ONG, dont le siège se trouve en Allemagne, publie tous les ans son rapport sur la situation de la corruption dans le monde. Le document se base sur les données rassemblées par l’organisation auprès de douze institutions mondiales dont le forum économique mondial et la Banque mondiale.
Le Danemark, la Finlande et la Suède arrivent en tête des pays les moins corrompus au niveau international. Par contre, la Somalie, la Corée du nord, l’Afghanistan et le Soudan se placent en queue de peloton.