Moctar Ould Diaye, ministre mauritanien de l’Economie et des finances, et Dr. Ibrahim El Bessam, vice-président administrateur délégué du Fond saoudien pour le développement (FSD), ont signé mercredi après-midi une convention d’un montant de 17 milliards d’ouguiyas (187,50 millions de rials saoudiens), soit environ 50 millions de dollars.
Ce montant va contribuer au financement d’un projet de ligne électrique de haute tension entre les villes de Nouakchott et Nouadhibou distantes de 465 kilomètres.
Ces deux villes représentent les plus importants centres urbains de Mauritanie, situés sur un axe routier stratégique allant de l’Europe à l’espace CEDEAO en passant par le Maroc.
Entre autres avantages, ce projet vise «à créer une ligne d’alimentation pour fournir de l’énergie électrique nécessaire aux industries des mines de fer, de l’or et du cuivre et faciliter l’exploitation des ressources naturelles disponibles dans le sous sol national» a expliqué le ministre mauritanien de l’Economie et des finances.
Cette ligne permettra ainsi d'alimenter les régions du nord et du nord-est en électricité à partir des installations électriques installées à Nouakchott (centrale thermique à gaz, énergie solaire et énergie éeolienne).
La ville de Nouadhibou abrite un port minéralier permettant l’exportation du minerai de fer de la Société nationale industrielle et minière (SNIM), des infrastructures de pêche et quelques unités industrielles. Et plus à l’est se trouve Zouerate qui abrite les mines de la SNIM dont la production devrait croître pour atteindre 16 millions de tonnes/an dans les années à venir.Pour rappel, le FSD est l'un des grands partenaires financiers de la Mauritanie. Il a déjà financé vingt-quatre projets dans divers domaines de haute importance : énergie, enseignement supérieur, éducation, réalisation d’axes routiers bitumés, etc.