Signé hier par le ministre mauritanien des affaires économiques et du développement, Sid'Ahmed Ould Raïss et des représentants du FADES, le prêt vise à profiter des bonnes caractéristiques de la zone de Boulenouar en terme de vitesse et de stabilité du vent et de leur direction en vue de générer l'énergie électrique propre et à faible coût. Cette localité est située au nord du pays à environ 70 kilomètres de Nouadhibou.
Ce parc éolien aura une capacité de 100 mégawatts (MW). Il contribuera à l’approvisionnement électrique des régions du nord (Nouadhibou et Zouerate). L’excédent de production sera exporté vers le Mali et le Sénégal via la ligne électrique de haute tension qui sera mise en place entre Nouakchott et Nouadhibou sur financement également de la FADES.
Le ministre mauritanien des affaires économiques et du développement a remercié le FADES pour «le niveau et la qualité de son engagement auprès de la Mauritanie en vue d'asseoir les bases d'un développement socio-économique durable», rapporte l’Agence mauritanienne d’information.
Pour sa part, le responsable de la délégation du FADES a mis en exergue l'exemplarité des liens de coopération unissant la Mauritanie et son institution et salué le niveau d'exécution remarquable des projets financés par le FADES.
Il faut savoir que ce n’est pas la première fois que l’organisme international intervient dans le secteur mauritanien de l’énergie. Le FADES a déjà accordé à la Mauritanie, en fin décembre dernier, un prêt de 120 millions de dollars américains.
Ce prêt est destiné au financement de réseaux de transport, de distribution de l’électricité et de la réalisation de la ligne haute tension entre les deux plus grandes villes du pays, Nouakchott et Nouadhibou.
En misant sur les énergies renouvelables, la Mauritanie souhaite combler son déficit énergétique et disposer d’une électricité abordable en termes de coût au profit de plusieurs villes mauritaniennes, à travers le renforcement et l’interconnexion des réseaux de distribution.
A noter que les énergies renouvelables pèsent actuellement 32% de la production énergétique totale de la Mauritanie.