Résorber le déficit en énergie et faire de la Mauritanie un exportateur d’électricité vers les pays voisins constituent les priorités de la politique énergétique du gouvernement mauritanien. Et dans ce cadre, un accent particulier est accordé aux infrastructures de transport électrique aussi bien au niveau national que régional.
C’est ainsi que dans le cadre de la politique de résorption du déficit d’électricité au niveau de certaines régions du pays, le ministre mauritanien des Affaires économiques, Sid’Ahmed Ould Rais, et le Président directeur général du Fonds arabe pour le développement économique et Social (FADES), Abdel Latif Youssef Al Hamad, ont signé une convention portant sur un prêt de 100 millions de dollars, soit 36 milliards d’ouguiyas.
Les ressources de cette convention vont servir «à la mise en chantier d’un réseau de transport et de distribution de l’électricité et la réalisation d’une ligne de haute tension entre les villes de Nouakchott et Nouadhibou».
Il s’agit de relier les deux villes qui affichent les plus fortes concentrations urbaines du pays et qui constituent les poumons de l’économie mauritanienne. En plus des deux villes, «ce projet permettra d’offrir de l’énergie électrique au profit de plusieurs villes de Mauritanie à travers le renforcement et l’interconnexion des réseaux de distribution, à un prix abordable», a souligné le ministre.
Outre le volet énergétique, le FADES a aussi accordé un don de 280 000 dollars à la Mauritanie. Ce don a pour objectif de financer l’intégration du secteur de la pêche dans le périmètre des activités de l’Initiative de transparence des industries extractives (ITIE) et répondre à un souci de meilleure gouvernance dans un domaine capital pour l’économie mauritanienne.