Mali: Abidjan et Bamako veulent redynamiser leurs échanges commerciaux

DR

Revue de presseLes responsables de la mise en œuvre du Transit routier inter-état (TRIE) entre la Côte d’Ivoire et le Mali se sont retrouvés à Bamako la semaine dernière, pour réfléchir sur les moyens de faciliter les échanges commerciaux entre les deux pays.

Le 07/12/2015 à 17h57

Instauré par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) depuis 1982, le TRIE, est un outil de facilitation des échanges commerciaux et de promotion économique. Sa mise en place, selon le journal L’Essor, transforme la continentalité du pays, en opportunité en agissant sur le coût de transport pour son approvisionnement, et en garantissant des prix compétitifs sur le marché.

La rencontre de Bamako, qui est une initiative de l’Alliance Borderless, intervient après celle d’Abidjan, tenue en mai dernier. Cette organisation a pour but, de promouvoir et de faciliter le commerce transfrontalier et réduire les inefficacités procédurales.

Pour le représentant du ministre malien de la Promotion des Investissements et du Secteur privé, Idrissa Traoré, le concept de cette association, convient parfaitement au contexte du Mali. Situé au centre de l’Afrique de l’Ouest, le pays a besoin de la fluidification des échanges transfrontaliers, de la facilitation des procédures internationales régissant le commerce et les transports extérieurs, a-t-il souligné.

Le directeur général des transports terrestres et de la circulation de Côte d’ivoire, Assi Agnan Crépin, espère que le régime TRIE fonctionnera dans un délai raisonnable pour la redynamisation des échanges commerciaux entre les États. Et aussi dans l’intérêt des opérateurs de transport routier de marchandises.

L’Alliance Borderless est une coalition d’entreprises comprenant des distributeurs, des négociants, des institutions financières, des groupes de consultants, des organisations de la société civile. Elle a des partenariats avec les agences gouvernementales et des organisations sous-régionales comme la CEDEAO et l’UEMOA.

L’apport de ces partenaires, poursuit le journal L’Essor, a permis de rendre non seulement le commerce plus compétitif en Afrique de l’Ouest grâce à l’élimination des barrières au commerce, au transport et au transit, mais aussi les procédures plus simples et harmonieuses.

Par Abdelkrim Sall
Le 07/12/2015 à 17h57