Le Mali et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont signé, hier, selon L'Essor, trois conventions de financement relatives à un appui sanitaire. Ce soutien est constitué d’une enveloppe de 71 milliards de FCFA qui seront repartis comme suit : 30 milliards pour la lutte contre le sida, 36 milliards pour le paludisme et 5 milliards pour la lutte contre la tuberculose.
De l’avis du directeur du PNUD au Mali, Boubou Dramane Camara, cette signature de subventions permettra aux populations maliennes concernées par la pandémie du VIH/Sida d’avoir accès à des soins ou dispositifs de prévention à la hauteur des défis du moment.
Il ajoute que le financement permettra également d’augmenter le taux de dépistage du VIH chez les femmes enceintes de 55% en 2018 contre 18,5 % actuellement et celui des patients adultes et enfants infectés de 47% à 70% en 2018.
De son côté, Tina Draser, manager régional pour l’Afrique de l’ouest du Fonds soutient que «si nous sommes à un tournant pour le contrôle de ces trois affections, seule une synergie d’action entre les différents acteurs nous permettrait d’éradiquer ces maladies d’ici à 2030».
Sur ce financement, le ministre malien de la solidarité, de l'action humanitaire et de la reconstruction du Nord, Hamadoun Konaté, estime, pour sa part, que" la mise en place du Fonds national de lutte contre le Sida est une réponse claire aux sollicitations concernant la prise en charge intégrale de ces affections par notre pays".