La police britannique a pisté un certain nombre de gangs de chantage sexuel au Maroc. Idem pour les Philippines et la Côte d’Ivoire. Des agents de ces différents pays travaillent avec les autorités locales pour tenter de mettre fin à leurs agissements criminels et de traduire les auteurs devant la justice. C'est que rapporte le journal britannique The Independant.
Au Royaume-Uni, le phénomène de sextorsion s’aggrave avec plus de 900 cas déjà signalés en 2016. C’est un peu plus du double des cas enregistrés en 2015. Les réseaux criminels organisés font du chantage à un nombre croissant de jeunes hommes après avoir utilisé les médias sociaux pour les inciter à se livrer à des actes sexuels face à l'écran.
Dès que l’acte est filmé, la victime fait l'objet d'un chantage. Elle reçoit un message lui intimant de verser une somme d'argent pouvant atteindre les 6.000 dirhams, si elle ne veut pas que le film soit transféré à ses amis et à ses contacts, ou pire, diffusé sur internet.