C'est un usage, à l'Elysée: le 9 novembre, le président de la République française a pour habitude de rendre hommage au général de Gaulle, à l’occasion de la commémoration de son décès.
Cette année, à l’occasion du cinquantenaire du décès du héros de la libération française, Emmanuel Macron s’est rendu, comme ses prédécesseurs, à Colombey-les-Deux-Eglises, village de Haute-Marne où se trouve la Boisserie, la résidence familiale du général.
Emmanuel Macron n’a pas dérogé à la tradition, et y a laissé un mot, en hommage à son illustre prédécesseur, à l’issue de sa visite.
«Cinquante ans plus tard, le souvenir vivace du général de Gaulle demeure une source d’inspiration pour notre Nation, notre République», écrit Emmanuel Macron.
Et de poursuivre, sans doute emporté sur sa lancée, au point visiblement d’en oublier de se relire, «puissions-nous trouver en ces lieux, en ses choix, les traces qui nous permettrons [sic] de bâtir notre action pour la France».
Bien entendu, la Toile n’a pas manqué de relever l’erreur de conjugaison d’Emmanuel Macron.
Et une magnifique faute de conjugaison de @EmmanuelMacron dans le petit mot qu'il a laissé à La Boisserie aujourd'hui ! pic.twitter.com/xrXIw7MCIw
— Jérôme Besnard 🇨🇵🇷🇴 (@jeromebesnard) November 9, 2020
Faute classique des étudiants aujourd’hui : -ons après nous et -ez après vous. Les traces qui nous « permettrons »...merci de vous « rangez » sur le côté...Inadmissible chez #Macron
— Philippe SANTET (@PhilippeSANTET) November 9, 2020
A force de constater que le niveau de l’Education nationale baisse , il faut bien que d’anciens élèves devenus Président de la République donnent l’exemple !
— Eric Revel (@ericrevel1) November 10, 2020