Kais Saied, un néophyte en politique et universitaire perçu comme très conservateur sur les questions sociétales, avait créé la surprise en arrivant en tête du premier tour de la présidentielle tenue le 15 septembre avec 18,4% des voix.
Partisan d’une décentralisation radicale, il a écrasé au second tour son rival le publicitaire Nabil Karoui, soupçonné de blanchiment et incarcéré, qui avait engrangé 15,6% des voix.
Fort de l'appui du parti islamiste "Ennahda", Saied avait déjà obtenu le soutien de Moncef Marzouki, ancien président de la République.