Une panne informatique géante paralyse depuis mardi matin la production de 12 des 14 usines du groupe Toyota au Japon, mais le numéro un mondial de l’automobile a expliqué ne pas soupçonner une cyberattaque à ce stade.
«Douze usines automobiles, concernant 25 lignes de production, sont dans l’incapacité de commander des pièces à cause d’une défaillance système», a déclaré à l’AFP une porte-parole de Toyota. «Pour l’instant, nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’une cyberattaque», a-t-elle ajouté.
L’action Toyota, qui avait démarré en hausse mardi à la Bourse de Tokyo, est tombée dans le rouge après ces informations et perdait environ 0,6% vers 02H20 GMT pendant que l’indice Nikkei gagnait 0,16%.
L’an dernier, Toyota avait été obligé de suspendre toute sa production au Japon pendant une journée en raison d’une cyberattaque ayant touché l’un de ses fournisseurs, Kojima Industries. Après avoir été surtout affectée l’an dernier par les perturbations sur les chaînes d’approvisionnement et la pénurie de semi-conducteurs, la production mondiale de Toyota a fortement accéléré depuis le début de cette année.
Sa production mondiale a dépassé 5,6 millions de véhicules sur les six premiers mois de 2023, une hausse de 10,3% sur un an et un nouveau record semestriel pour le groupe, selon des chiffres publiés fin juillet.
Le groupe (qui comprend aussi ses marques Lexus, Daihatsu et Hino) prévoit d’écouler 11,38 millions de véhicules dans le monde sur son exercice en cours 2023/24, ce qui serait un nouveau record pour le constructeur et une hausse de 7,8% sur un an.