La police israélienne a affirmé que le public serait informé "en tant voulu" au sujet d'une enquête pénale contre le Premier ministre Netanyahu, soulignant que les informations publiées par les différents médias israéliens contenaient de nombreuses "approximations" et "spéculations" sur cette affaire.
Les médias ont notamment rapporté que l'enquête pénale portait sur deux chefs d'accusations relatifs à des pots de vins et des activités financières frauduleuses.
Ces révélations interviennent alors que deux députés de l'opposition ont saisi ces dernières semaines la Cour suprême pour demander pourquoi le procureur général Avichai Mandelblit n'avait pas encore ordonné une enquête sur le Premier ministre malgré ce qu'ils qualifiaient de "preuves écrasantes".
En novembre, le procureur général d'Israël avait ordonné une enquête de la police sur des allégations suggérant une conduite irrégulière de la part d'un proche de Benjamin Netanyahu dans l'achat de trois sous-marins allemands par l'Etat hébreu.
Le Premier ministre a par ailleurs reconnu avoir reçu de l'argent du magnat français Arnaud Mimran qui a écopé en juillet d'une peine de 8 ans de prison pour une escroquerie à la taxe carbone de 283 millions d'euros.
En mai, un rapport critique du contrôleur de l'Etat se penchait sur les voyages en avion de M. Netanyahu et de sa famille lorsqu'il était ministre des Finances de 2003 à 2005, pointant du doigt de possibles conflits d'intérêt.