Dans une note explicative, Salim M. AlMalik, directeur général de cette institution, indique que le plan d’action adopté pour réaliser le progrès de l’Icesco, depuis son élection, supposait un diagnostic exhaustif des ressources financières et humaines de l’Organisation, ainsi que de son système administratif et ses règlements intérieurs, en faisant appel à un ensemble de comités techniques, comprenant des dirigeants de l’Organisation, des experts spécialisés et des bureaux consultatifs en matière d’administration et de finance au niveau international, reconnus pour leurs efficacité et excellence.
La note explicative a indiqué que le nombre total des fonctionnaires de l’Icesco au 9 mai 2019, date de prise de fonctions par le directeur général, était de 165 agents, dont 81% de Marocains. Ce nombre est actuellement de 148 dont 114 des Marocains, soit 77%, "une proportion qui reste élevée par rapport à autres organisations internationales". Le DG réfute ainsi l’allégation selon laquelle l’Organisation aurait "liquidé" son personnel local, et montre qu’après le départ du personnel marocain qui a cessé ses fonctions et le recrutement de nouveaux agents marocains, leur pourcentage parmi le personnel total de l’Icesco "n’a pas changé", ou alors "légèrement" d'un taux ne dépassant pas les 4%.
Ces mesures sont normales et prises au niveau même des organismes internationaux qui connaissent généralement des vagues de recrutement avec le changement d’un nouveau directeur général. Ladite note a également précisé que "le nombre d’agents ayant définitivement cessé leurs fonctions au sein de l’Organisation, depuis le 9 mai 2019, et ayant reçu leurs indemnités de fin de service, a atteint 59 dont 16 internationaux appartenant à 12 nationalités différentes, et 43 locaux dont certains avaient plus de 60 ans, et le reste ayant dépassé 55 ans pour la plupart d’entre eux".
En contrepartie, 39 nouveaux agents ont été recrutés depuis le 9 mai 2019, dont 19 marocains et 20 internationaux appartenant à 12 nationalités. "Ces agents font partie des jeunes cadres dont la majorité sont âgés de 25 à 40 ans, jouissent d’une grande efficacité et d’une expérience distinguée et ont occupé pour la plupart d’entre eux, en particulier les femmes, des postes de direction dans des secteurs vitaux. Il convient également de rappeler que les Etats membres demandent continuellement de recruter des cadres issus de leurs pays au sien de l’Organisation", indique-t-on.