"En Italie, je suis relégué aux marges des événements alors que Poutine m'a dit qu'il serait prêt à me donner la citoyenneté et à me confier la direction du ministère de l'Economie", a dit Silvio Berlusconi, qui aura 79 ans en septembre, dont les propos ont été rapportés par l'un des hôtes de dîner, lui-même cité par le quotidien italien.
Massimo Gramellini, l'éditorialiste de La Stampa, ironise en première page sur cette révélation, assurant que l'échec des plans quinquennaux de "Silviusko", à l'image des anciens plans communistes, ne pourrait pas être cette fois attribué "au pouvoir exorbitant des magistrats et des journalistes, un fléau dont la Russie est libéré depuis un bon moment".
Les réunions les plus importantes "se tiendraient après minuit dans la datcha de Poutine (...) avec un groupe de jeunes femmes économistes", ajoute l'éditorialiste, en allusion au goût prononcé de Berlusconi pour les belles femmes.