Depuis longtemps, les Néo-Zélandais se plaignent du comportement des visiteurs qui parcourent le pays dans des camping-cars dépourvus de toilettes et n'hésitent donc pas à déféquer le long des routes.
Lors de la présentation de la stratégie qui sera adoptée en matière de tourisme après la pandémie de coronavirus, le ministre du Tourisme Stuart Nash a affirmé que cette pratique ne colle pas avec l'image "100% pure" mise en avant par le pays réputé pour la beauté naturelle de ses paysages.
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Les touristes étrangers doivent "adhérer à notre image de développement durable et à ce que nous défendons en tant que pays : déféquer au bord des routes et des voies navigables n'est pas ce que nous sommes en tant que nation", a-t-il déclaré aux journalistes.
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M. Nash a dit envisager d'interdire aux voyageurs de louer des camping-cars qui ne seraient pas équipés de toilettes. "Mon ambition est, qu'une fois les frontières ouvertes, la Nouvelle-Zélande soit considérée par les voyageurs les plus exigeants de la planète comme l'un des trois meilleurs endroits à visiter", a-t-il souligné.
Avant la pandémie, le tourisme était l'une des principales sources de revenus du pays qui accueillait chaque année environ quatre millions de touristes étrangers.
Ce secteur rapportait à l'économie quelque 16,2 milliards de dollars néo-zélandais (9,4 milliards d'euros).
M. Nash a suggéré qu'à l'avenir les visiteurs suivent son exemple avant de partir à la découverte des merveilles naturelles du pays. "Je vais toujours (aux toilettes) avant de quitter la maison", a-t-il souligné.