Gabon Telecom mise sur l’autonomie énergétique

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Revue de presseLes délestages sont monnaie courante dans la capitale gabonaise, Libreville. Ainsi, pour se prémunir contre ce risque et surtout répondre efficacement aux attentes de ses clients, Gabon Telecom, filiale de Maroc Telecom, vient d’investir plus de 7 milliards de FCFA en achats de groupes électrogènes.

Le 22/01/2016 à 01h21

La satisfaction du client est toujours au cœur de la stratégie de Gabon Telecom. Après avoir été le premier opérateur télécom de la région Afrique Centrale à lancer respectivement les technologies 3G et 4G, la filiale gabonaise de Maroc Telecom poursuit sa démarche en acquérant des groupes électrogènes pour se protéger des risques de coupure électrique. Le site gabonreview.com révèle dans sa publication du 20 janvier que le montant de l’investissement s’élève à un peu plus de 7 milliards de Fcfa.

L’opérateur de téléphonie, qui compte plus d’un million d’abonnés, a en effet fait l’acquisition de 44 groupes électrogènes très performants. Selon Abderrahim Koumaa, le patron de Gabon Telecom, cette opération vise à améliorer la disponibilité de l’énergie, d’autant plus que la disponibilité du réseau GSM dépend de la fourniture en électricité.

Le site d’information précise que pour la deuxième phase d’acquisition, lancée le 19 janvier courant, Gabon Telecom entend améliorer la qualité des services rendus aux clients.

«Le service GSM, notamment les communications que l’on passe, se fait en fonction de l’énergie et de la disponibilité des sources d’alimentation», a souligné Abderrahim Koumaa, regrettant que les délestages à répétition, en plus d’avoir une incidence sur la vie du matériel, causent de sérieux désagréments aux usagers.

Selon le directeur général de Gabon Telecom, au terme de l’opération, 84 groupes électrogènes, 70 ateliers solaires et des batteries solaires seront installés sur la plupart des sites, pour assurer leur autonomie énergétique, tout en renouvelant et renforçant la capacité d’emmagasinement des batteries initialement installées.

Pour cette deuxième phase, les nouveaux équipements sont constitués de groupes électrogènes d’une durée de vie moyenne de 10 à 15 ans. Chaque appareil comprend une génératrice de 13 KVA en continu, insonorisée et automatique, qui favorise le déclenchement en cas de coupure d’électricité.

Par Ismail Benbaba
Le 22/01/2016 à 01h21