Les douaniers français avaient découvert dans les bagages du mis en cause, âgé de 48 ans, des brioches "d'un poids anormalement lourd", a relaté la présidente du tribunal, précisant que 28 ovules emplis de cocaïne, pour un poids total de 535 grammes, étaient dissimulés dans ces viennoiseries, selon le journal "L'Alsace".
Un scanner pratiqué à l’hôpital a révélé que le quadragénaire avait par ailleurs ingéré des "corps étrangers" qui, une fois sortis de son système digestif, s’avéreront être 23 autres ovules de cocaïne contenant 454 grammes.
Devant la cour, l'homme qui a invoqué des difficultés financières, a reconnu avoir rapporté la cocaïne de la Guyane où il avait séjourné une semaine avant son interpellation, pour l'acheminer à Genève, à la demande d'un trafiquant de drogue, moyennant une somme d'argent.
"Je me suis forcé à faire ce qu’il attendait de moi", a-t-il dit, précisant que s’il savait qu'il transportait de la cocaïne dans son corps, il ignorait que les viennoiseries en contenaient aussi.
Il a également affirmé devant la cour que c'est la première fois de sa vie qu'il s'adonne à ce genre de trafic, mais l’exploitation de ses téléphones portables fait apparaître qu'il était en contact avec une femme interpellée en février 2015 à l’aéroport d’Orly en possession de 1,6 kilo de cocaïne, qui a déclaré avoir transporté cette drogue pour son compte.
En plus des trois ans de prison, le prévenu a été condamné à payer une amende de 59.340 euros et à une interdiction définitive de séjour sur le territoire français.