États-Unis: Trump souhaite un joyeux Noël spécial au Panama, au Canada et au Groenland

Donald Trump, président élu des États-Unis. AFP or licensors

Le président élu américain Donald Trump a publié mercredi, sur son réseau social, des messages de Noël pour le moins provocateurs, réitérant ses propos polémiques sur le canal de Panama, le Canada et le Groenland.

Le 26/12/2024 à 06h58

En guise de message de Noël, le président élu américain Donald Trump a envoyé mercredi une série de messages provocateurs sur son réseau social Social Truth, réitérant ses propos polémiques sur le canal de Panama, le Canada et le Groenland.

Après avoir menacé samedi de reprendre le contrôle du canal de Panama, le président élu a notamment répété ses accusations d’ingérence chinoise: «Joyeux Noël à tous, y compris aux merveilleux soldats chinois qui exploitent avec amour, mais illégalement, le canal de Panama».

Trump, qui a estimé samedi que les bateaux américains devraient payer moins cher leur passage par le canal reliant le Pacifique à l’Atlantique, a annoncé à l’occasion la nomination d’un futur ambassadeur au Panama, «un pays qui nous arnaque (...) bien au-delà de leurs rêves les plus fous», a-t-il écrit.

«Le canal n’est contrôlé, directement ou indirectement, ni par la Chine, ni par la Communauté européenne, ni par les États-Unis ni toute autre puissance. En tant que Panaméen, je rejette fermement toute expression qui déforme cette réalité», avait rétorqué dimanche le président du Panama, José Raúl Mulino, avant qu’une manifestation anti-Trump réunisse mardi une centaine de personnes devant l’ambassade américaine à Panama.

Autre cible du message de Noël de Trump, le Canada, qu’il continue à considérer comme un possible «51ème État» américain, qualifiant le Premier ministre Justin Trudeau de «gouverneur»: «Si le Canada devenait notre 51e État, leurs impôts seraient réduits de plus de 60%, leurs entreprises doubleraient immédiatement de taille et ils seraient protégés militairement comme aucun autre pays au monde».

Donald Trump a aussi rappelé ses prétentions sur le Groenland, territoire qu’il considère comme stratégique: «Les habitants du Groenland, dont les États-Unis ont besoin pour leur sécurité nationale, veulent que les États-Unis soient présents, et nous le serons!»

«Le Groenland est a nous» et n’est «pas à vendre et ne sera jamais à vendre», a déclaré lundi Mute Egede, le Premier ministre du territoire autonome faisant partie du Danemark.

Par Le360 (avec AFP)
Le 26/12/2024 à 06h58